La piroplasmose équine est une maladie touchant principalement les équidés tels que les chevaux, les mules et les ânes. Il existe une forme de piroplasmose affectant les petits animaux de compagnie, en particulier les chiens.

Les Symptômes  et formes:

La piroplasmose peut prendre plusieurs formes, dont les symptômes vont dépendre :

-La forme suraiguë : quasiment intraitable, cette forme se solde généralement par la mort de l’animal sans qu’aucun symptôme ne soit apparu.

-La forme aiguë : cette forme est la plus fréquente et se caractérise généralement par les symptômes suivants : (commun, plus rare)

                -fièvre

                -perte d’appétit

                -immobilité soudaine de l’animal avec hésitation à bouger

                -apathie sévère

                -anémie

                -jaunisse

                -hypertrophie de la rate et du foie

-La forme subaiguë : semblable à la forme aiguë, il est toutefois possible que l’animal souffre en plus d’une importante perte de poids et d’une fièvre intermittente.

-La forme chronique : on la reconnaît difficilement car ces symptômes ne sont pas spécifiques. On retrouvera principalement une perte d’appétit, une piètre performance et une perte de poids. Cette maladie peut avoir de graves répercussions sur les jeunes poulains, allant jusqu’à la mort de l’animal.

 

Comment se transmet-elle ?

La piroplasmose équine ne se transmet que par le sang et c’est pourquoi la tique est le principal vecteur de transmission. Elle peut cependant être transmise par les seringues et aiguilles contaminées. Elle ne se transmet généralement pas à l’être humain et les rares cas d’infection sur une personne en bonne santé se soldent par de la fatigue, une perte d’appétit, un malaise généralisé des douleurs musculaires et des maux de têtes.

Elle se transmet essentiellement aux époques de fortes chaleurs, là où les tiques sont le plus actives. De plus, même une fois l’animal rétabli, il peut devenir un porteur sain durant de longues périodes, pouvant amener à la contamination d’un grand groupe d’animaux.

 

Comment la diagnostique-t-on ?

On peut la soupçonner chez l’animal présentant une anémie, une jaunisse ou de la fièvre. Il faudra cependant faire des analyses sanguines en laboratoire afin de réaliser un diagnostic définitif.

Comment la traite-t-on ?

Actuellement, il n’existe pas beaucoup de traitements et ils sont peu efficaces. En effet, bien que l’on puisse traiter la maladie en elle-même, l’utilisation d’antibiotique peut amener à détériorer la santé de l’animal, allant de la colique et l’hyper salivation à la mort.

Comment protéger son bétail ?

Pour protéger son cheptel, la solution la plus efficace reste l’isolement des individus atteints et destruction sans cruauté des animaux infectés. En effet, même rétabli, l’animal reste tout de même porteur de la maladie.